Lecture Auguste Rodin – Ecrits

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

« Dans mon premier atelier, il faisait un froid glacial ; un puits creusé dans l’un des angles du mur, et dont l’eau était proche de la margelle, y entretenait en toutes saisons une humidité permanente. Aujourd’hui encore, je ne comprends pas comment j’ai pu y résister !... C’est là que je fis mon Homme au nez cassé. Comme […]

Lecture Berthe Morisot – Ecrits et correspondances

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

Lettre de Berthe à sa sœur Edma, juillet 1871 « L’aquarelle fait très bon effet encadrée ; le marchand qui est, à ce qu’il paraît, un des célèbres de Paris, m’en a fait beaucoup de compliments, me disant qu’elle avait été remarquée par tous les artistes qui étaient entrés chez lui. Je n’ai pas osé lui demander […]

Henri Matisse – Souvenirs, Les entretiens égarés

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

« Tout a commencé quand j’ai eu l’appendicite. J’avais des loisirs que j’ai occupés. Alors est arrivée la boîte à couleurs. J’avais 21 ans. Je vous ai dit que ma convalescence avait été longue (en ce temps là, on n’opérait pas). Quand je me soignais chez mes parents, j’avais un voisin, directeur d’une petite fabrique de […]

Susanne Valadon – Témoignages et correspondances

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

"J’admire sincèrement les gens qui ont des théories sur l’art. J’ai cru remarquer que les théories les plus opposées peuvent justifier les mêmes chefs d’œuvre. Au fond, je crois que la vraie théorie, c’est la nature qui l’impose ; la nature du peintre d’abord, celle de ce qu’il représente ensuite. A-t-il existé jamais un peintre, au […]

Lecture Paul Gauguin – Ecrits et correspondance

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

« (...) Je suis ici plus que jamais tourmenté d'art, et mes tourments d'argent aussi bien que mes recherches d'affaires ne peuvent m'en détourner. Vous me dites que je ferai bien de me mettre de votre Salon des Indépendants; voulez-vous que je vous dise ce qui arrivera? Vous êtes une centaine, vous serez demain deux cents. […]

Lecture Eugène Delacroix – Journal / Ludwig Hohl – Le petit cheval

Espace MarckdeFabrik Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

  Eugène Delacroix Paris, 6 juin 1856 « J'ai été hier, en sortant de l'Hôtel de Ville, voir la fameuse Exposition agricole. Toutes les têtes sont tournées, on est dans l'admiration de toutes ces belles imaginations, machines à exploiter la terre, bêtes de tous les pays amenées à un concours fraternel de tous les peuples ; pas […]

Conférence-lecture théâtralisée Catherine Colomb

La Filature, Espace MarkdeFabrick, chemin de la Condémine, 1315 La Sarraz Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

Catherine Colomb (1982-1965)
« Il y a deux parties différentes. Il y a les fantoches d’un côté et de l’autre côté, il y a ailleurs. Voilà. C’est comme ça que je peux peut-être définir tous mes livres. »
Dans Châteaux en enfance (1945), Les Esprits de la terre (1953) et Le Temps des anges (1962), Catherine Colomb conjugue ironie et lyrisme pour évoquer le déclin de grandes familles de propriétaires de vignes de La Côte vaudoise, au début du XXe siècle.

Conférence-lecture théâtralisée Catherine Colomb

Espace culturel du Vieux Moulin, Salle Mermet III, Av. de Taillecou 2, 1162 Sant-Prex Avenue de Taillecou 2, Saint Prex, Vaud, Suisse

Découvrir ou redécouvrir des écrivains de Suisse romande sous la forme de conférences-lectures légèrement théâtralisées, à la fois pétillantes et captivantes...
Par Anne-Lise Delacrétaz, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne, et Catherine Kunz, comédienne.
Durée : 50 minutes
Catherine Colomb (1982-1965)
« Il y a deux parties différentes. Il y a les fantoches d’un côté et de l’autre côté, il y a ailleurs. Voilà. C’est comme ça que je peux peut-être définir tous mes livres. »
Dans Châteaux en enfance (1945), Les Esprits de la terre (1953) et Le Temps des anges (1962), Catherine Colomb conjugue ironie et lyrisme pour évoquer le déclin de grandes familles de propriétaires de vignes de La Côte vaudoise, au début du XXe siècle.

Conférence-lecture théâtralisée Catherine Colomb

Maison de Quartier Sous-Gare Avenue Dapples 50, Lausanne

Découvrir ou redécouvrir des écrivains de Suisse romande sous la forme de conférences-lectures légèrement théâtralisées, à la fois pétillantes et captivantes...
Par Anne-Lise Delacrétaz, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne, et Catherine Kunz, comédienne.
Durée : 50 minutes
Catherine Colomb (1982-1965)
« Il y a deux parties différentes. Il y a les fantoches d’un côté et de l’autre côté, il y a ailleurs. Voilà. C’est comme ça que je peux peut-être définir tous mes livres. »
Dans Châteaux en enfance (1945), Les Esprits de la terre (1953) et Le Temps des anges (1962), Catherine Colomb conjugue ironie et lyrisme pour évoquer le déclin de grandes familles de propriétaires de vignes de La Côte vaudoise, au début du XXe siècle.

Lecture vivante et réjouissante de Les Esprits de la terre, de Catherine Colomb – Episode 1

La Filature, Espace MarkdeFabrick, chemin de la Condémine, 1315 La Sarraz Chemin de la Condémine, La Sarraz, Vaud, Suisse

Episode 1 Les Esprits de la terre (extrait)
— Ah ! Ce César c’est ma croix, c’est...
— Mais ma bonne s’il nous réclamait sa part ?
— Sa part ! Il y a beau temps qu’il l’a mangée depuis vingt-
cinq ans qu’il mange à notre table et couche dans mes draps. Et je te demande un peu, comment marier Isabelle avec cet individu dans la famille ? Pense à cet officier français ; elle croyait déjà... Elle brodait le filet du matin au soir parce qu’il lui disait : « Oh ! Mademoiselle Isabelle, vous ne faites pas de filet ? Chez nous toutes les jeunes filles... » Pourquoi est-il parti, cet officier, sans crier gare ? Et Benjamin ? Elle lisait tous les livres parus sur la mission de Bâle1. Et Julien? Oh! Oh! César ma croix!
Elle se mit à gémir si fortement que les villageois effrayés passèrent la tête à la fenêtre : « C’est la baronne. Qu’est-ce qu’elle a? Pourvu que nos vitres ne tombent pas comme l’autre jour ! »

Lecture vivante et réjouissante de Les Esprits de la terre, de Catherine Colomb – Episode 1

Maison de Quartier Sous-Gare Avenue Dapples 50, Lausanne

Episode 1 Les Esprits de la terre (extrait)
— Ah ! Ce César c’est ma croix, c’est...
— Mais ma bonne s’il nous réclamait sa part ?
— Sa part ! Il y a beau temps qu’il l’a mangée depuis vingt-
cinq ans qu’il mange à notre table et couche dans mes draps. Et je te demande un peu, comment marier Isabelle avec cet individu dans la famille ? Pense à cet officier français ; elle croyait déjà... Elle brodait le filet du matin au soir parce qu’il lui disait : « Oh ! Mademoiselle Isabelle, vous ne faites pas de filet ? Chez nous toutes les jeunes filles... » Pourquoi est-il parti, cet officier, sans crier gare ? Et Benjamin ? Elle lisait tous les livres parus sur la mission de Bâle1. Et Julien? Oh! Oh! César ma croix!
Elle se mit à gémir si fortement que les villageois effrayés passèrent la tête à la fenêtre : « C’est la baronne. Qu’est-ce qu’elle a? Pourvu que nos vitres ne tombent pas comme l’autre jour ! »

Lecture vivante et réjouissante de Les Esprits de la terre, de Catherine Colomb – Episode 1

Espace culturel du Vieux Moulin, Salle Mermet III, Av. de Taillecou 2, 1162 Sant-Prex Avenue de Taillecou 2, Saint Prex, Vaud, Suisse

Episode 1 Les Esprits de la terre (extrait)
— Ah ! Ce César c’est ma croix, c’est...
— Mais ma bonne s’il nous réclamait sa part ?
— Sa part ! Il y a beau temps qu’il l’a mangée depuis vingt-
cinq ans qu’il mange à notre table et couche dans mes draps. Et je te demande un peu, comment marier Isabelle avec cet individu dans la famille ? Pense à cet officier français ; elle croyait déjà... Elle brodait le filet du matin au soir parce qu’il lui disait : « Oh ! Mademoiselle Isabelle, vous ne faites pas de filet ? Chez nous toutes les jeunes filles... » Pourquoi est-il parti, cet officier, sans crier gare ? Et Benjamin ? Elle lisait tous les livres parus sur la mission de Bâle1. Et Julien? Oh! Oh! César ma croix!
Elle se mit à gémir si fortement que les villageois effrayés passèrent la tête à la fenêtre : « C’est la baronne. Qu’est-ce qu’elle a? Pourvu que nos vitres ne tombent pas comme l’autre jour ! »